Architecture

Lumières sur Shanghai

Connecté au nouveau musée d'art contemporain MoCA, Le Royal Meridien dresse un autel à la lumière.

Ville électrique par excellence, Shanghai connaît depuis un quart de siècle une fulgurante croissance. Après Puxi, nom de la rive du fleuve Huangpu, la mégalopole chinoise - 17 millions d'habitants - se développe désormais à l'est, à Pudong, à grands coups de prouesses architecturales orgueilleuses. Mais Puxi n'en finit pas de défier sa rivale en concentrant le patrimoine architectural, l'essentiel des commerces, dont ceux de la fourmillante Nanjing road, et les principaux théâtres et musées de la ville, regroupés au centre de l'immense place du Peuple. C'est à l'angle de cette très populaire esplanade et de cette populeuse artère commerciale que se dressent les 333 mètres du Royal Meridien Shanghai inauguré en décembre dernier : 66 étages, 761 chambres et suites, 10 restaurants et bars, un centre de séminaires, un spa et un complexe sportif. Si son confort raffiné, au design mâtiné d'Orient, fait de l'hôtel une adresse irréprochable, c'est son originalité qui le distingue des autres néopalaces ouverts en ville, puisqu'il se situe dans le champs immédiat de l'art contemporain. Un créneau-crédo sur lequel la chaîne hôtelière s'est positionnée dès 2001 avec son concept d'hôtels-galeries situés à proximité de grands musées ou de collections d'art privées. Ainsi du Lingotto, à Turin, ou de l'Abertina et du MQ, à Vienne, en Autriche.